Hésiter entre une épouse posée ou una amante que mariposea y que posee argumentos |
Fabienne Fievet
Fabienne
FIEVET : la femme Ambilogue,
L’apprentissage d’une autre langue que la mienne a décuplé
l’affection que je portais jusqu’alors aux mots, notamment à des mots identiques
et de sens contraire existant dans des langues différentes, comme celle de
Molière et de Cervantes .
Ma découverte d’homographes franco-espagnols a donné
naissance à des phrases bilingues nourries, gorgées de poésie, d’humour,
d’histoires et d’amour que Jacky Shön baptisa « les Ambilogues ».
Convaincu que ma création, ce jeu d’inter langues, pouvait
être un prétexte pour apprendre une langue d’une manière ludique, j’entrepris
de l’enseigner, aidé par des professeurs
d’espagnol, d’italien, d’occitan, d’anglais à des collégiens et lycéens des
académies de Montpellier et Toulouse.
D’emblée je fus satisfait de voir combien les élèves
étaient motivés, s’investissaient spontanément dans cette nouvelle démarche
pédagogique, devenaient créatifs et travaillaient ensemble en dévoilant leurs
sentiments, y compris les plus intimes .
Je dois ce résultat à la collaboration de mes collègues
professeurs de langues et plus particulièrement à un être exceptionnel, rare et
probablement unique.
Peut- être avait-elle, sans le vouloir, partagé mon rêve où
une nuit- j’avais donné naissance à mon premier ambilogue ? Peut-être venait-elle d’ailleurs, là où l’amour des
langues favorise la communication, où l’amour tout court change les êtres et
leur comportement ? Car c’est bien
d’amour dont il s’agit ici : celui que l’on porte aux mots.
Fabienne Fluviet, que j’ai baptisée « la femme
Ambilogue » possède cette grande sensibilité qui lui permet d’appréhender
les mots aussi bien en français qu’en
espagnol, faisant corps avec eux comme on le fait dans un acte d’amour. Sa connaissance linguistique dans les deux
langues, ses compétences pédagogiques lui valent d’être, pour ses collègues
professeurs d’espagnol, une référence.
Son savoir, son savoir-faire,
mais aussi son savoir-être font d’elle une ambilogueuse poétesse.
Rencontrée lors d’un stage de formation à l’éducation
nationale je lui parlai des Ambilogues. Une évidence pour elle qui, quelques
heures après, m’offrait ses premiers Ambilogues. Sans doute, avait-elle partagé
le même rêve que le mien, dès lors pouvions nous vivre ensemble une aventure linguistique.
Outre le fait que Fabienne Fiévet crée des Ambilogues
puissants, subtils, drôles, posant de vrais problèmes de société, elle a
entrepris de les représenter en trois dimensions.
C’est ainsi que l’on peut découvrir un Don Quijote et son
moulin à vent sortir d’un livre dans lequel il a été découpé au cutter, ou
encore, des pies, comme si elles voulaient s’envoler et quitter la page dans
laquelle elles ont été dessinées et ciselées. Que dire encore de cet Ambilogue
écrit en fil de fer qui demande une grande dextérité ? Fabienne Fiévet est
une artiste à part entière qui n’a pas fini de nous surprendre.
En tant que pédagogue je lui ai offert une clef, symbole
d’ouverture, et comme toute bonne compagnonne serrurier, elle ouvre chaque jour
la porte secrète de ses élèves leur donnant ainsi l’opportunité d’entrer dans un
espace éducatif, là où l’écoute et les apprentissages donnent un sens à la vie.
J’aimerais ici la remercier de retransmettre dans le monde de l’enseignement
ma passion, avec force et simplicité. Je terminerai par cette citation de mon
ami écrivain Eric Holder, à qui je présentai Fabienne Fiévet lors d’un salon du
livre « la femme Ambilogue existe, je l’ai rencontrée ». Je
complèterai « la femme Ambilogue existe , je l’ai créée ».
A ce jour Fabienne
Fiévet vient de m’envoyer son 850 eme Ambilogues.
Je crains qu’elle ne s’arrête jamais !
Guypierre le 18/06/2013
Claude Jeanmart
"Mon atelier est mon univers tout l’univers est dans mon atelier"
Je voudrais porter le monde à bout de tresses. Pourquoi me faire écrire sur mon travail? Si la peinture m'a choisi c'est parce qu'elle savait que j'étais incapable de m'exprimer par d'autres moyens. Pourquoi me faire parler de mon travail?
Si je dois ajouter le verbe à la couleur c'est que je ne suis pas allé assez loin dans la peinture. La peinture est un art muet.
Au commencement étaient le bleu, le jaune, le rouge. Avec ces trois couleurs et leurs mélanges le pouvoir est donné de tout colorer, ne nous privons surtout pas! La peinture? C'est très simple- Bach a dit, " La musique? c'est très simple: il suffit d'appuyer sur la bonne touche au bon moment.
Deja correr el tiempo et deja tu atteinds la fin |
Claude Jeanmart
|
Claude Jeanmart présentant son livre objet sur les ambilogues au salon du livre de Balma en 2014 |
Interprétation de l'ambilogue de Guypierre: "Qu'est ce qu'une bigote sin bigote," |
Interprétation de l'ambilogue de Fabienne Fievet: Una chica se quita su brasier devant un brasier" |
Interprétation des ambilogues de Guypierre: "Me gusta la col, je déteste le col blanc" "Tuer le ver: manera de ver!" |
Interprétation des ambilogues de Guypierre: "Une oeuvre pie: el pie del Cristo" "Sur et dans toi: Sur o norte ?" |
Clin d’œil ambilogueux pour le peintre catalan "Jordi Cerdà" |
ODON
"Mon atelier est mon univers tout l’univers est dans mon atelier"
Je voudrais porter le monde à bout de tresses. Pourquoi me faire écrire sur mon travail? Si la peinture m'a choisi c'est parce qu'elle savait que j'étais incapable de m'exprimer par d'autres moyens. Pourquoi me faire parler de mon travail?
Si je dois ajouter le verbe à la couleur c'est que je ne suis pas allé assez loin dans la peinture. La peinture est un art muet.
Au commencement étaient le bleu, le jaune, le rouge. Avec ces trois couleurs et leurs mélanges le pouvoir est donné de tout colorer, ne nous privons surtout pas! La peinture? C'est très simple- Bach a dit, " La musique? c'est très simple: il suffit d'appuyer sur la bonne touche au bon moment.
ODON dans son atelier |
Guypierre et Odon dans l'atelier de ce dernier à Nogent sur Marne |
Ambilogue de Guypierre: "Oeuvre pie: el pie del Cristo" Interprété par ODON |
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